À situation exceptionnelle, mesure exceptionnelle. Si au Bénin, le chef d’état-major de l’armée de terre béninoise, le colonel Fructueux Gbaguidi était conscient que « le danger est réel sur le terrain » après les attaques terroristes au Nord du pays ces dernières 48 heures faisant plusieurs morts et blessés, eh bien, au Togo, c’est plus qu’un danger. Dans le pays voisin de l’Ouest, les soldats ne peuvent plus faire valoir leurs droits à la retraite. C’est ce qu’il faut simplement retenir de la décision des autorités militaires de Lomé, qui mettent temporairement fin au départ à la retraite de ses militaires. « Au Togo les départs à la retraite pour tous les militaires des forces armées sont suspendus jusqu’à nouvel ordre. », a annoncé ce jeudi 2 décembre, un communiqué portant la signature du chef d’État-major Général des Forces Armées Togolaises (FAT), le Général de Brigade, Dadja Maganawé. Depuis hier, mercredi les militaires togolais sont déjà dans cette disposition.
« Prend effet à partir du 1er décembre »
À en croire ledit communiqué, « la décision entre dans le cadre du renforcement de l’armée face aux menaces terroristes » et elle « prend effet à partir du 1er décembre ». Il faut signaler que cette décision intervient au moment où le Togo, à travers sa nouvelle Loi de programmation militaire, amorce le renforcement de son armée, notamment face aux différentes menaces sécuritaires. Indiquons que le pays que dirige Faure Essozimna Gnassingbé depuis 2005 après la mort au Pouvoir de son feu père, l’ancien président togolais Étienne Éyadéma Gnassingbé (1967 – 2005) a déjoué une attaque à Sanloaga dans le Kpendjal, au Nord du pays. Rappelons qu’au Togo, le départ à la retraite pour les militaires tient compte de la limite d’âge, de la durée de service actif et des grades. Le pays partage également de frontière avec le Burkina-Faso, un pays régulièrement frappé par les groupes terroristes qui ont pris siège dans le sahel.
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