Photo : Le ministre de l’Intérieur et de la Sécurité Publique, Dr Alassane Séïdou, vendredi 8 septembre 2023
Vivement que cette année 2025 ne se termine pas comme elle a commencé pour la Police Républicaine. Une mort, que seul Dieu détient l’explication, frappe la maison dirigée par le Général Soumaïla Alabi Yaya depuis le premier jour de l’année. D’abord, dans la nuit du mardi 31 décembre 2024 au mercredi 1er janvier, la mort emporte Fidèle Chabi, Commissaire de Ouassa-Péhounco, dans le département de l’Atacora, au Nord-ouest du Bénin. Il a été inhumé le mercredi 1er janvier, au cimetière musulman de Parakou. Le jeudi 2 janvier, deux agents de la Police Républicaine ont été renversés par un véhicule non-identifié à Katagon, dans la commune d’Akpro-Missérété, dans le département de l’Ouémé, au Sud-est du pays. Un agent est mort sur place et le second se bat contre la mort au Centre Hospitalier Départemental (CHD) Ouémé, à Porto-Novo, la capitale béninoise.
Le même jour
Le vendredi 3 janvier, la mort s’invite dans la maison du commissaire de Gohomey, dans la commune de Djakotomey, dans le département du Couffo, au Sud-ouest du Bénin et arrache la vie par un Accident Vasculaire Cérébral (AVC) au Capitaine Florent Dassi. Le même jour, au Centre Hospitalier Départemental (CHD) du Borgou, à Parakou, au Nord du pays, le Sous-Brigadier Julien Ayékoni, en service à la Direction Départementale de la Police Républicaine (DDPR) Collines, au Centre, du Bénin, a tiré sa révérence face aux douleurs abdominales persistantes. Quarante huit (48) heures plutôt, l’Agent de Police de première classe (AP1), Ghislain Fatondji, Assistant Régisseur au commissariat d’Aglangandan, dans la commune de Sèmè-Podji, dans le département de l’Ouémé, au Sud-est du pays, a succombé à une courte maladie.
Cinq, le nombre total
À noter que ces deux derniers décès portent à cinq (05) le nombre total d’agents de Police disparus avant le premier week-end de la nouvelle année commencée, il y a 124 heures. Ils sont tous partis en laissant derrière eux un vide difficile à combler à leur différente famille, proches et amis, pour ceux qui sont déjà morts. Mais une course contre la montre au pied de la famille de celui hospitalisé pour une prompte guérison. Il est à reconnaître que c’est un début d’année douloureux que traverse la Direction Générale de la Police Républicaine (DGPR), sous tutelle du Ministère de l’Intérieur et de la Sécurité Publique (MISP) placé sous l’autorité du Dr Alassane Séïdou. Faut-il rappeler que c’est une période aussi difficile qui soulève des questions sur les conditions de travail bien débilitantes pour les forces de l’ordre public.
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