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Sommet de la CEDEAO : Victoire continentale de Patrice Talon sur l’opposition béninoise à Abuja

Photo : Le chef de l’État béninois, Patrice Talon (G) et le président en exercice de la CEDEAO, le chef de l’État nigérien, Mahamadou Issoufou (D)


La conférence des chefs d’État et de Gouvernement de la Communauté Économique des États de l’Afrique de l’Ouest (CEDEAO) était à sa 56ème session ordinaire ce week-end. Au cours des travaux ce samedi 21 décembre, à Abuja, au Nigéria, l’ensemble des dirigeants de l’Afrique Occidentale a reconnu et magnifié les efforts réformateurs du chef du Nouveau Départ au Bénin, notamment dans la vie politique du pays. Le dialogue politique initié par le chef du gouvernement du Bénin, le président Patrice Talon, a fait écho et école au sein de la Communauté Économique des États de l’Afrique de l’Ouest (CEDEAO). Ce dialogue tenu les 10,11 et 12 octobre dernier, il faut le noter, a induit la modification de différentes lois au Parlement béninois, dont deux principalement qui sont responsables des violences postélectorales des 1er et 2 mai dernier, au lendemain du scrutin législatif du dimanche 28 avril 2019. Il s’agit en effet, de la loi portant Charte de parti politique et celle du Code électoral. La modification de ces textes est un consensus issu des assises du dialogue politique du Palais des Congrès à Cotonou, entre la classe politique (opposition et mouvance) et le gouvernement. « La Communauté Économique des États de l’Afrique de l’Ouest a noté le consensus obtenu entre les autorités et les membres de la classe politique béninoise, ainsi que les mesures d’apaisement prises à la suite de ce dialogue. », déclare-t-on du côté de la CEDEAO.

CEDEAO… Renforcer l’unité nationale et la stabilité du pays

L’organisation sous-régionale a également par ailleurs indiqué la nécessité du renforcement de la stabilité de la Paix au Bénin. « Il faut renforcer l’unité nationale et la stabilité du pays. Cela passe, par la poursuite du dialogue et par le recours aux résultats du dialogue politique entre les autorités et acteurs politiques béninois. », a mentionné la Communauté. Il convient de noter qu’il y a de cela un mois, mercredi 20 novembre précisément, une délégation de l’organisation sous-régionale était au cabinet du chef de l’État béninois. L’objectif : échanger avec le chef du gouvernement du Bénin sur la mise en œuvre des recommandations issues du dialogue politique. Il faut souligner que cette rencontre a été tenue au Palais de la Marina, sans la présence de l’opposition. À en croire les autorités de Niamey, notamment le ministre nigérien des Affaires étrangères, Kalla Ankourao, une rencontre délégation de la CEDEAO, opposition et l’Organisation de la Société Civile (OSC) béninoises se serait tenue soit à Cotonou ou à Niamey avant les assises de la 56ème session ordinaire ce week-end à Abuja. Rappelons que le président en exercice de la CEDEAO est le chef de l’État nigérien, Mahamadou Issoufou. Au regard de la satisfaction de l’Organisation sous-régionale sur les réformes courageuses qui redorent le blason de l’échiquier politique béninois, plus besoin de démontrer que c’est une victoire continentale de Patrice Talon sur l’opposition béninoise à Abuja, au Nigéria. C’est l’homme qu’il faut pour le Bénin. Vivement, qu’il se déclare candidat à la présidentielle de 2021 au Bénin. De toute façon, la Constitution (la nouvelle) béninoise le lui autorise.

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