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Allada : atelier de renforcement de capacités des pisciculteurs de la Coopérative communale des pisciculteurs – Société coopérative simplifiée

Photo : Les pisciculteurs de la Coopérative communale des pisciculteurs – Société coopérative simplifiée, en famille, à Allada, ce mardi 22 septembre


Dans un esprit d’aller plus loin et de marquer la Rupture de l’individualisme, les pisciculteurs de la commune d’Allada se sont mis dans un creuset. La Coopérative Communale des Pisciculteurs – Société Coopérative Simplifiée (CCP – SCOOPS). C’est bien le leitmotiv qui a animé cet ensemble d’hommes et de femmes de la commune du terroir d’Adjahouto qui ont embrassé la pisciculture comme activité productive. N’est pas pisciculteur qui veut. Il ne suffit pas non plus d’avoir de bassin ou d’être pêcheur pour s’appeler pisciculteur. Une chose est d’être un pisciculteur, et l’autre est d’avoir les capacités. C’est l’objectif qui a animé la Coopérative qui a pris le Nouveau Départ avec pour ambition : booster la production de poissons afin de couvrir les besoins en protéines de la population d’Allada et environs. C’est ainsi qu’un atelier de renforcement de capacités des coopérateurs a eu lieu ce mardi 22 septembre à Allada. Un atelier dont l’objectif principal est de partager l’expérience dans ce domaine de l’agriculture. Parlant de l’agriculture, inutile de rappeler que c’est un domaine qui occupe les premières priorités du Programme d’Actions du Gouvernement (PAG) du premier quinquennat 2016-2021 du président Patrice Talon dont les différents projets visent le développement durable du Bénin. Pour concrétiser sa vision dans le domaine agricole, le gouvernement du président Patrice Talon a réparti le champ agricole en des Pôles de développement répartis en Agence Territoriale de Développement Agricole (ATDA).

Ces agences sont au total de huit (08) répartis sur toute l’étendue du territoire béninois, sous tutelle du Ministères de l’Agriculture, de la Pêche et de l’Elevage (MAEP) que dirige Gaston Cossi Dossouhoui. Il faut noter que ATDA 7 dont le siège est basé dans la commune d’Abomey-Calavi, couvre les départements de l’Atlantique, Littoral, Mono et de l’Ouémé. L’atelier de ce jour s’est déroulé à Allada, une commune du département de l’Atlantique, au Sud du Bénin. Jugé important, l’ATDA 7 a marqué remarquablement sa présence aux travaux dudit atelier à travers la participation du Technicien Spécialisé (TS) Aquaculture Allada et Toffo, Florencia Chabi épouse Hongbété. Elle a particulièrement appuyé l’animateur principal de l’atelier, Lucas Déssouassi dans son partage d’expériences. Ce dernier a mis l’accent sur la formation de l’élevage du tilapia mono sexe. Il faut dire que deux types de poissons d’eau douce sont notamment élevés au Bénin : Clarias et Tilapia. Ces deux poissons dont les noms scientifiques sont Oreochromis Miloticus pour Tilapia et Clarias Gariepinus pour Clarias, sont communément appelés au Bénin « Akpavi » pour le premier et « Aboli » pour le second. Les participants ont noté que la salinité de l’eau est à contrôler dans l’élevage du poisson. Ils ont également compris qu’il faut contrôler l’oxygène de l’eau ainsi que le PH. Avant d’aborder le deuxième point du programme de la formation, celui des travaux en atelier, les participants ont fait d’une pierre deux coups en prenant une pause-café accompagnée d’une visualisation de deux documentaires sur la pisciculture. Un réalisé au Bénin et l’autre au Cameroun. C’est ce dernier documentaire ci-dessous qui a permis aux pisciculteurs d’Allada de noter d’autres expériences, mais aussi et surtout de noter que le poisson qu’ils élèvent ici au Bénin est moins vendu sur le marché qu’au Cameroun.

En effet, leur Akpavi ou Aboli coûte 2500 FCFA  le kilo à Yaoundé contre 800 FCFA à Porto-Novo et Allada. Les participants ont salué l’initiative de cet atelier qui leur a permis de comprendre l’importance de cette activité et surtout de sa rentabilité. De plus, il est important d’y consacrer son temps et d’avoir foi en l’avenir de la pisciculture au Bénin en général, et en particulier à Allada. « Je suis très content pour avoir participé à cette formation. Si d’autres formations peuvent suivre, on sera gagnant. », a exprimé Émile Mèdjotin connu sous le nom de Dah Mèdjotin. « Surtout avec les documentaires, on est en retard. On vient de commencer à faire de la pisciculture. Si l’État, à défaut de diminuer le prix d’aliments des poissons, subventionne, ça sera à notre profit. », a renchéri le président du CCP – SCOOPS d’Allada, Koffi Emmanuel Hounkpè. Pour un autre participant, l’initiative est un réconfort. « J’étais découragé avant de venir à cet atelier. Je vous avoue que je suis encouragé à faire de la pisciculture à la sortie des travaux. », a reconnu Zakari Mèdjotin. Il est à reconnaître que l’initiative de ce jour, cadre avec les actions de développement durable que mène le chef du gouvernement du Bénin, le président Patrice Talon, depuis bientôt cinq ans. Il convient de préciser qu’un autre atelier sur l’alimentation des poissons est à venir. Pour l’heure, l’organisation sera le mot d’ordre à retenir par les participants au terme de l’atelier qui a duré toute la matinée de la journée de ce mardi. Il faut dire que diverses communications ont meublé l’atelier qui a pris fin dans le respect strict des mesures barrières et des consignes officielles de l’État béninois pour lutter contre la propagation et la contamination du Coronavirus.

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