Photo : Le ministre d’État, chargé du Développement et de la Coordination de l’Action Gouvernementale, Abdoulaye Bio Tchané, et la ministre du Travail et de la Fonction Publique, Adidjatou Mathys, à Cotonou, ce vendredi 10 septembre
Inutile de rappeler que le dialogue social demeure un facteur de productivité et de promotion du développement équitable et durable. Et c’est bien ce qu’a compris l’exécutif béninois sous la gouvernance du président Patrice Talon depuis le 6 avril 2016. En cause, le gouvernement de la Rupture a placé au cœur de ses réformes institutionnelles, économiques et financières, les préoccupations sociales des travailleurs de tous les secteurs d’activités. Dans la quête de la satisfaction du reste des revendications pertinentes des travailleurs en lien avec les ressources de l’État, le gouvernement est à la table des travaux de la première (1ère) session ordinaire de la Commission Nationale de Concertation, de Consultation et de Négociations Collectives (CNCCN). C’était ce vendredi 10 septembre à l’INFOSEC de Cotonou, la capitale économique du Bénin. Lesdits travaux ont été placés sous l’autorité de deux membres du gouvernement Talon 2, à savoir le ministre d’État, chargé du Développement et de la Coordination de l’Action Gouvernementale, Abdoulaye Bio Tchané, et la ministre du Travail et de la Fonction Publique, Adidjatou Mathys. Ils ont connu la présence de plusieurs autres membres du même gouvernement et surtout la présence effective des Centrales et Confédérations syndicales avec une forte participation des membres des organisations patronales et autres acteurs intervenants dans le dialogue social.
La cérémonie d’ouverture officielle des travaux a été présidée par le ministre d’État, chargé du Développement et de la Coordination de l’Action Gouvernementale, Abdoulaye Bio Tchané. Elle a été marquée par deux moments forts : la minute de silence en mémoire du regretté ancien Secrétaire Général Dieudonné Lokossou et le discours d’ouverture. Un discours du deuxième homme fort du gouvernement du Nouveau Départ qui a, au bout de ses premiers mots, la salutation de l’exécutif à l’égard des trois (03) Confédérations syndicales du Bénin issues de la réussite de la troisième (3ème) édition des élections professionnelles nationales de 2021. Une configuration professionnelle qui a modifié le paysage syndical du pays. « Cette nouvelle configuration, à notre avis, permettra de dynamiser les travaux de la commission de concertation, de consultation et de négociations collectives, qui est devenue un cadre tripartite de dialogue social. », a déclaré Abdoulaye Bio Tchané. À suivre le ministre d’État béninois, trois (03) points étaient proposés à l’ordre du jour de cette session :
- diligences effectives dans le cadre de la préparation de la rentrée scolaire et universitaire 2021-2022 ;
- l’examen des doléances des travailleurs reçues à l’occasion de la fête du travail le 1er mai 2021 ; et enfin
- questions diverses.
Sans forcement rappeler que ladite session s’ouvre à la veille de la rentrée scolaire et universitaire de l’année académique 2021-2022, et ce, dans une crise implacable de la pandémie de Coronavirus, le ministre d’État, chargé du Développement et de la Coordination de l’Action Gouvernementale n’est pas allé par quatre chemins pour inviter les défenseurs des droits des travailleurs à une importante action. « Je voudrais compter sur l’engagement des responsables syndicaux et des organisations d’employeurs à travers les actions de sensibilisation et de formation en faveur des travailleurs afin qu’ils se convainquent de se faire vacciner contre la COVID-19 et observent les mesures barrières pour limiter la propagation du virus. », a lancé Abdoulaye Bio Tchané affirmant compter sur l’expertise et l’engagement citoyen de tous pour un examen objectif des points inscrits à l’ordre du jour. Ce qui a donné de la voix à sa collègue du Travail et de la Fonction Publique de rassurer centrales et confédérations syndicales sur « les projets d’arrêtés qui doivent mettre en place les comités techniques ».
Après Adidjatou Mathys, c’est le ministre béninois de la Santé qui appuie l’assurance. Benjamin Hounkpatin a également rassuré les partenaires sociaux de « la bonne foi » et de « la pertinence des dernières mesures prises par le gouvernement pour faire face à la pandémie du Coronavirus au Bénin ». Il convient de noter que du début jusqu’à la fin de la session, les mesures barrières et les consignes officielles de lutte contre la contamination et la propagation du virus au Bénin, ont été scrupuleusement et rigoureusement respectées au grand regard du premier médecin du gouvernement Talon 2.
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