Photo : Le ministre béninois de l’Énergie, Dona Jean-Claude Houssou, à Cotonou, ce jeudi 7 avril
Dans sa politique de développement durable dont le socle est l’Énergie électrique, le président béninois, Patrice Talon, a validé les réformes de son collaborateur à qui il a confié le portefeuille de l’énergie, et ce, exclusivement. Conscient du challenge que la vie énergétique du Bénin lui a réservé dans ce portefeuille, Dona Jean-Claude Houssou est monté sur le talon d’archive du Programme d’Actions du Gouvernement (PAG) du premier quinquennat pour bien orienter les projets solutions. Selon ce digne fils de la capitale béninoise, Porto-Novo, la réforme permettant la création de l’Agence Béninoise d’Électrification Rurale et de Maîtrise d’Énergie (ABERME), est une solution indiscutable pour sortir la population au fond fin du Bénin puisse sortir des ténèbres. Mercredi 6 avril 2016 – jeudi 7 avril 2022, après plus de cinq ans, le bon sens indique un arrêt sur l’image de la concrétisation des grandes réformes énergétiques. C’est l’esprit, plus que Saint, qui a inspiré le N°1 du Ministère de l’Énergie (ME) de convier les acteurs du secteur de l’Énergie, notamment ceux intervenant dans le sous-secteur énergies renouvelables à un important atelier.
« Identifier les solutions concrètes et les éléments clés à prendre en compte pour le développement socioéconomique du Bénin. »
Dona Jean-Claude Houssou
Le lieu idéal pour se regarder dans l’éclat de ce qui est fait et qui reste à faire sous la lumière de la Rupture et du Nouveau Départ, était Royal Hôtel de Cotonou. Dans la capitale économique du béninoise, le ministre de l’Énergie a procédé à l’ouverture officielle des travaux qui réunit 24 heures durant toutes les organismes du système autour du thème : « État des lieux de la technologie de bio digesteur au Bénin : défis et perspectives » où il a mis un accent particulier un principal objectif au cœur des participants. « Identifier les solutions concrètes et les éléments clés à prendre en compte pour le développement socioéconomique du Bénin. », a martelé Dona Jean-Claude Houssou, insistant sur « la citoyenneté énergétique ». Le recordman de la discipline énergie au Bénin a permis à la rédaction differenceinfobenin.com et celle du journal quotidien « Différence Info » du Groupe de presse « DIFFÉRENCE » de noter la raison de son instance sur la citoyenneté énergétique. « Valoriser les déchets organiques est une responsabilité citoyenne. », a soutenu le ministre béninois de l’Énergie.
« Le Bénin remplit toutes les conditions pour booster cette filière afin de réduire la pauvreté en milieu rural. »
Raoufou Badarou
Autour du thème principal, se trouve : les bio digesteurs pour protéger les forêts pour les générations futures ; le biogaz pour le transport et la production de l’électricité, c’est possible ! ; et enfin le bio digesteur, une technologie au cœur de transition énergétique et de la transition agro écologique. Il faut noter que les participants ont d’ores et déjà rassuré l’autorité gouvernementale de la qualité des recommandations qui seront issues de cet atelier, à l’image de l’Assistant Technique Principal chargé des Politiques et Réformes. « Le Bénin remplit toutes les conditions pour booster cette filière afin de réduire la pauvreté en milieu rural. », a confié Raoufou Badarou. Suivant le regard d l’ART-PR du ministre de l’Énergie, on peut citer le plus grand marché de l’Afrique de l’Ouest, le marché Dantokpa, avec son énorme cargaison de déchets que la Société de Gestion des Déchets et de la Salubrité du Grand Nokoué (SGDS-GN) peut bien témoigner. Les hôtels et les restaurants sont aussi à citer dans le rang des gros producteurs de déchets organiques. Quatre communications ont été faites pour permettre aux acteurs de la filière de mieux cerner l’importance de l’atelier initié par l’homme de confiance du président Patrice Talon pour atteindre le « Bénin Révélé » à travers l’énergie. Il s’agit de :
- État de l’art de la technologie de bio digesteurs et la situation du potentiel en déchets organiques valorisables en énergie de cuisson et à des fins de production industrielle de biogaz ;
- Alliance pour le bio digesteurs Afrique de l’Ouest et du Centre : quels intérêts pour le Bénin ? ;
- État des lieux des actions et initiatives dans le domaine du biogaz au Bénin : analyse diagnostic, les leçons apprises, les défis et les perspectives ; et enfin
- Le financement des projets de construction de bio digesteur.
Ces différentes communications ont été nourries des échanges et des débats de qualité. Il convient de relever qu’au regard de l’adhésion du Bénin à l’Alliance pour le Bio digesteur pour l’Afrique de l’Ouest et du Centre (AB/AOC), le jeudi 4 octobre 2018, et dont le ministre béninois de l’Énergie assure la présidence du Conseil des Ministres des huit pays membre (Bénin, Burkina-Faso, Côte d’Ivoire, Cameroun, Guinée Conakry, Mali, Niger, Sénégal, Tchad et Togo), les acteurs à l’international ont également participé à cet atelier par visioconférence. La question du développement de la technologie de bio digesteur au Bénin a fait couler plus de salive pour les participants au cours des travaux. Rappelons que la fin de la cérémonie d’ouverture des travaux a été marquée par une visite de stands d’exposition d’équipements de bio digesteurs par le ministre et la délégation de son cabinet.
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