Photo : La Première Dame du Burundi, Angéline Ndayishimiye, à Dangbo, ce vendredi 11 juin
Les ambitieuses et courageuses réformes du gouvernement du président béninois, Patrice Talon, dans plusieurs secteurs socioéconomique et du développement du Bénin, plongent le monde entier dans la stupéfaction totale. Les pays du continent africain en témoignent. Le Burundi ne compte pas rester en marge de l’histoire du Nouveau Départ du développement durable du Bénin. C’est bien ce qui explique la présence d’une haute personnalité à la tête d’une forte délégation du pays que dirige depuis jeudi 18 juin 2020, Evariste Ndayishimiye. Il s’agit bien de la Première Dame du Burundi, Angéline Ndayishimiye en visite de travail au Bénin depuis quelques jours. Dans son agenda diplomatique de travail : visite d’échange d’expériences entre les autorités béninoises et celles burundaises dans le cadre de l’organisation et de la gestion du programme de cantines scolaires dans les deux pays respectifs. À cet effet, sa descente sur le terrain l’a conduit dans la deuxième grande Vallée du monde, la Vallée de l’Ouémé. Là-bas, la première femme burundaise a été accueillie à l’EPP Fingninkanme, dans la commune de Dangbo, dans le département de l’Ouémé, au Sud-est du Bénin. C’était le vendredi 11 juin où l’autorité burundaise était attendue à sa descente du véhicule par le ministre béninois des Enseignements Maternel et Primaire, Salimane Karimou, et autres personnalités départementales et communales.
Un accueil très culturellement organisé aux couleurs d’une civilité africaine qui permet à la délégation burundaise de se sentir comme à Bujumbura, oblige le ministre burundais de l’Éducation de déclarer. « Nous sommes venus apprendre et nous sommes satisfaits. », a laissé entendre François Havyarimana. Pourtant, il n’a encore rien vu. C’est donc parti pour une visite guidée méritée qui a permis à la Première Dame burundaise et sa suite de voir avec attention les exploits de Patrice Talon concrétisés par Salimane Karimou dans le cadre du programme de cantines scolaires au Bénin. À son arrivée au réfectoire, totalement ébahie, la maman nationale burundaise été contrainte par les résultats probants, de servir des repas chauds aux enfants comme le montre les images ci-dessous. Elle a été aussi à la cuisine, puis dans le jardin de l’EPP Fingninkanme. Tout a été passé au peigne fin où la délégation burundaise n’est pas allée par quatre chemins pour apprécier le travail de qualité qui se fait au Bénin. Un travail, faut-il le rappeler, financé par le gouvernement béninois et piloté par le Programme Alimentaire Mondial (PAM). Également, il faut préciser que la gestion des cantines scolaires dans les écoles primaires publiques au Bénin est mise en œuvre à travers un important outil : Programme National d’Alimentation Scolaire Intégré (PNASI).
PNASI, arme de lutte contre la déscolarisation et la malnutrition
En indiquant l’objectif principal du Programme National d’Alimentation Scolaire Intégré (PNASI), il faut simplement dire que c’est une arme forgée par Porto-Novo pour lutter contre la déscolarisation et la malnutrition. Parlant de la malnutrition, il s’agit du repas. Pour un partenaire technique au développement du Bénin, en occurrence, le Programme Alimentaire Mondial (PAM), le PNASI est vu de l’autre côté comme un outil de solidarité et de développement communautaire. En effet, la cantine scolaire dans une école engendre d’autres activités bien organisées comme l’agriculture, la pisciculture, etc. qui sont gérées entre la communauté et l’école. Une autre organisation est très salutaire au regard de la frange qu’elle touche. C’est bien les groupements de femmes. Ces groupements dans toutes les écoles primaires publiques ayant la cantine scolaire, ils sont appuyés pour des activités génératrices de revenus. Une initiative qui suit son cours normal sans anicroches grâce aux partenariats que le PAM arrive à mettre à leur disposition. Des partenariats à multiples réponses à des questions de développement. En cause, les partenariats du PAM, permettent aussi d’apporter des solutions à des préoccupations qui n’auraient pas trouvé de réponses si l’exécutif béninois n’avait pas élaboré le projet de la cantine scolaire. Les partenariats du PAM apportent donc de solutions à l’image de la construction des réfectoires, des cuisines, des infrastructures et autres.
Moov Africa et PAM, même vision
Du département de l’Ouémé, en quittant l’EPP Fingninkanmè, la délégation burundaise toujours avec à sa tête la Première Dame du pays, dans un cortège hautement diplomatique, a pris la direction du département de l’Atlantique. Destination : EPP Goulo-Sodji dans la commune de Zê. Une fois arrivée après avoir passé sur les merveilles d’un autre projet de développement du gouvernement de la Rupture, à savoir Asphaltage, Angéline Ndayishimiye a également eu droit à une visite guidée des activités gérées par la communauté dans cette école. Ensuite, elle a été témoin de la pose de la première pierre pour la construction d’un magasin, d’un réfectoire, d’une cuisine. Puis, la Première Dame du Burundi a passé les gants pour poser la première couche de peinture d’un module de classes aux côtés du premier et meilleur écolier de la classe de gestion d’État au Bénin, Salimane Karimou. L’acte a été posé en présence du Directeur Régional du PAM pour l’Afrique de l’Ouest et du Centre ainsi que du Représentant résident du PAM au Bénin. Il est nécessaire de souligner que ces infrastructures sont construites par la Fondation Moov Africa qui est en partenariat avec le Programme Alimentaire Mondial dans une même vision : atteinte des objectifs. On ne le dira jamais assez, dans le seul et unique but d’« améliorer l’accès à l’enseignement primaire et accroître le taux de rétention scolaire », « le gouvernement du président Patrice Talon, à travers le PNASI, fait du droit à l’alimentation, une priorité. », selon le chef de file des ministres en charge de l’éducation au Bénin, Salimane Karimou. Une visite qui, il faut le noter, a pris fin dans le respect strict des mesures barrières et des consignes officielles pour lutter contre la propagation et la contamination du Coronavirus qui a tué au pouvoir, le lundi 8 juin 2020, l’ex-président burundais, Pierre Nkurunziza, à l’âge de 55 ans, et a déjà fait plus de 100 morts au Bénin
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