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Science, Technologie et Innovation : Le Bénin s’outille sur la mesure dans un environnement socio-économique en mutation

Cotonou, la capitale économique du Bénin, est la ville idéale pour le gouvernement du président Patrice Talon de permettre au Ministère de l’Enseignement Supérieur et de la Recherche Scientifique (MESRS) d’abriter les travaux d’un important atelier de formation des acteurs de la recherche au Bénin. « Formation ASTII sur la mesure de la Science, Technologie et Innovation dans un environnement socio-économique en mutation » est le thème dudit atelier qui va durer 72 heures placé sous l’expertise des formateurs de l’Observatoire Africain de la Science, Technologie et Innovation (OASTI) et du Nouveau Partenariat pour le Développement de l’Afrique (NEPAD) à travers l’Union Africaine (UA). Rappelons, il est important, que le Bénin a adhéré en 2013, mais à ce jour, difficile de dire où en est le pays dans les indicateurs. L’atelier des mercredi 23, jeudi 24 et vendredi 25 mars, à cet effet, vient à point normé pour mesurer deux principaux indicateurs :

  1. Dépense dans la recherche et le développement,
  2. Le personnel employé en R&D

« Il est important que nous améliorions les données avec la digitalisation. »

Lukovi H. M. Séké

Les acteurs de la recherche sont ainsi conviés à Azalaï Hôtel de La Plage de Cotonou, précisément dans la salle Béhanzin, pour à apprendre à mesurer la Science, Technologie et Innovation (STI). Au regard des deux indicateurs, inutile de relever que le moyen le plus important, c’est bien la ressource humaine. Aussi, il faut souligner que la digitalisation et le développement durable d’un pays, sont indissociables à la vie actuelle et du futur. « Il est important que nous améliorions les données avec la digitalisation. », insiste l’expert du NEPAD, le rd-congolais Lukovi H. M. Séké. Les experts vont donc mettre l’accent sur la digitalisation des données en matière de la collecte sur la STI, car une fois le Bénin amorce le processus, il est appelé à le rendre durable. Plusieurs communications sont programmées, comme celle sur « la dynamique de la Mesure de la STI au Sénégal dans le cadre du Programme Africain sur les indicateurs. », faite par Dr Almamy Konté.

« Nous encourageons les pays à créer leur propre centre observatoire. »

Dr Vroh Bi Irie

Il apparaît à la rédaction differenceinfobenin.com et celle du journal quotidien « Différence Info » du Groupe de presse « DIFFÉRENCE » depuis Porto-Novo, que l’unique réponse à la question de comment le pays peut rendre durable le processus de la mesure sur la STI qui devrait se poser au cours des travaux, est nécessairement la création d’un Observatoire Béninois de la Science, Technologie et Innovation (OBSTI), par exemple. « Nous encourageons les pays à créer leur propre centre observatoire. », a soutenu l’expert ivoirien de l’OASTI, Dr Vroh Bi Irie. Le Directeur Général de la Recherche Scientifique et de l’Innovation au MESRS, Prof Clément Agbangla, qui participe attentivement aux travaux, va sûrement rendre compte à qui de droit. Ceci permettra à chaque pays de connaître ses points fort du développement sur la STI, notamment les recherches de R&D, afin de sortir le continent des 0,4% depuis l’indépendance de ses États et d’atteindre le 1% du Produit Intérieur Bruit (PIB). Sans quoi, pas de « Bénin Révélé » histoire de se comparer aux autres pays des autres continents sur les indicateurs de la STI. La balle est désormais dans le camp de l’exécutif.

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