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Gestion d’État : Wilfried Léandre Houngbédji clarifie certaines décisions et actions de Patrice Talon

Photo : Le Porte-parole du gouvernement béninois, Wilfried Léandre Houngbédji, face aux journalistes, à Cotonou, ce vendredi 9 décembre


Tant qu’il reste à faire, rien n’est fait. Épousant cet adage, le gouvernement du Bénin, avec à sa tête, le président Patrice Talon, travaille sans relâche. Pour ce qui concerne son Porte-parole, il n’a pas dérogé en fin de semaine écoulée à la règle de l’équipe exécutive. Inutile de rappeler que nombreux sujets ont animé l’actualité ces derniers sept jours dans notre pays, même jusqu’au-delà de ses frontières sur le régional. Allant de la Présidence de l’Union Économique et Monétaire Ouest-Africaine (UEMOA) à la situation des Aspirants au Métier d’Enseignant (AME), passant par la revalorisation des salaires, primes des travailleurs, les sursalaires, les retraités, le social, etc, Wilfried Léandre Houngbédji a apporté des clarifications une par une sur certaines décisions du président de la République, Patrice Talon, qui peut-être, sont incomprises au niveau de l’opinion publique.

Répartir avec justice les fruits

Lors de sa conférence de presse, vendredi 9 décembre, le Secrétaire Général Adjoint du Gouvernement, Porte-parole du Gouvernement (SGAG-PPG) a éclairé la lanterne de chaque béninoise et de chaque béninois de l’intérieur comme de la diaspora. Dans la salle Fleuve Jaune du Ministère des Affaires Étrangères et de la Coopération (MAEC), à Cotonou, la capitale économique béninoise, le premier sujet abordé était celui de la revalorisation des salaires des fonctionnaires d’État. Ce crucial sujet a été décortiqué au point où les hommes et femmes des médias ont noté des explications du membre du gouvernement Talon 2 que la revalorisation salariale relève de la bonne volonté de l’exécutif béninois. Wilfried Léandre Houngbédji a dit qu’il s’agissait de répartir avec justice les fruits des efforts de tous afin d’impacter tous les travailleurs béninois, synonymes d’une importante enveloppe de plus de 60 milliards de FCFA qui a été mise dans la balance.

« Il y a eu un effort conséquent à leur endroit à travers les mois de salaires qui passent de 9 à 11 mois sur 12 mois avec la possibilité pour eux de faire carrière comme agents de l’État après 3 ans d’exercice et un test d’évaluation. »

Wilfried Léandre Houngbédji

Dans ces efforts de Porto-Novo, la solution à l’équation d’une catégorie de travailleurs pour l’État du Bénin a été sérieusement prise en compte. Il faut indiquer les Aspirants au Métier d’Enseignant (AME)« Il y a eu un effort conséquent à leur endroit à travers les mois de salaires qui passent de 9 à 11 mois sur 12 mois avec la possibilité pour eux de faire carrière comme agents de l’État après 3 ans d’exercice et un test d’évaluation. », a fait savoir Wilfried Léandre Houngbédji, avant de revenir sur les sursalaires qui se sont ajoutés aux 3% du relèvement du point indiciaire. À en croire le Secrétaire Général Adjoint du Gouvernement Talon 2, cette option de l’administration Talon est un gage de justice sociale qui permet d’impacter fortement les gagne-petits. 

« Ce que nous faisons désormais, c’est la mensualisation des primes. Ce qui offre la possibilité aux travailleurs de pouvoir obtenir des prêts bancaires plus intéressants. »

Wilfried Léandre Houngbédji

En poursuivant, le Porte-parole du gouvernement de la Rupture rassure que les primes des travailleurs sont bel et bien maintenues. Et là, ces derniers doivent noter un changement à cet effet. « Ce que nous faisons désormais, c’est la mensualisation des primes. Ce qui offre la possibilité aux travailleurs de pouvoir obtenir des prêts bancaires plus intéressants. », souligne Wilfried Léandre Houngbédji. « Je précise que la mensualisation des primes a été réalisée pour aboutir au salaire actuel net de l’agent avant l’application de la revalorisation du point indiciaire plus le sursalaire. », détaille-t-il pour tomber sur la question des retraités. « Les sursalaires et le relèvement du point indiciaire accompagneront les travailleurs actuels à la retraite. », confie le SGAG.

« Si nous sommes arrivés à dégager plus de 60 milliards FCFA pour revaloriser les salaires, cela veut dire que nous avons travaillé à consolider notre économie, à la rendre plus résiliente et plus productive. »

Wilfried Léandre Houngbédji

Pour ceux qui ne sont plus en exercice, explique le conférencier, ils doivent bénéficier, conformément à ce que prévoit la loi de l’incidence générée par le relèvement du point indiciaire à hauteur de 80%. Ils auront donc 80% de l’effet que les 3% de relèvement du point indiciaire généreraient sur leurs pensions de retraite. Cette action de Porto-Novo, expose le carnet de santé de l’économie béninoise. « Si nous sommes arrivés à dégager plus de 60 milliards FCFA pour revaloriser les salaires, cela veut dire que nous avons travaillé à consolider notre économie, à la rendre plus résiliente et plus productive. », avance Wilfried Léandre Houngbédji. « En 2022, nous avons injecté plus de 130 milliards pour stabiliser l’économie et soutenir le pouvoir d’achat. Rassurez-vous, la bonne gouvernance prônée par le président de la République se poursuit. », soutient-il.

« Même la femme revendeuse qui est à Lokossa par exemple, est impactée durablement, car elle voit le cadre de vie s’améliorer, ses enfants qui bénéficient de la mesure des cantines scolaires, ses jeunes filles qui sont protégées contre le viol, le harcèlement sexuel, l’eau potable qu’elle trouve …etc. »

Wilfried Léandre Houngbédji

Pour le jeune journaliste de profession, ces efforts de l’exécutif Nouveau Départ impactent d’autres couches que celle des fonctionnaires d’État au Bénin. « Même la femme revendeuse qui est à Lokossa par exemple, est impactée durablement, car elle voit le cadre de vie s’améliorer, ses enfants qui bénéficient de la mesure des cantines scolaires, ses jeunes filles qui sont protégées contre le viol, le harcèlement sexuel, l’eau potable qu’elle trouve …etc. », affirme Wilfried Léandre Houngbédji. Abordant le sujet sécuritaire, la sécurisation de l’ensemble du territoire national est plus que prioritaire pour le chef de l’État, et que, rassure le PPG, les efforts du gouvernement vont se poursuivre inévitablement. Il faut dire que quand on est en sécurité, on peut bien se rendre à l’hôpital pour se faire soigner. Alors, à propos de la loi portant protection de la santé des personnes en son point relatif à l’IVG, le SGAG a livré que les décrets d’application ont été élaborés et étudiés. « Il ne reste que la prise en compte de certaines observations pour leur adoption formelle par le Conseil des ministres. », précise Wilfried Léandre Houngbédji.

Plus de 309 plaintes et dénonciations

Venant au fonctionnement de la Cellule d’analyse et de traitement des plaintes et dénonciations, le Secrétaire Général Adjoint du Gouvernement donne une note de plus de 309 dossiers enregistrés. Et ce, en une semaine d’activité. Quoi retenir sur le sujet des marchés urbains et régionaux prêts et qui attendent leur mise en service ? Le Porte-parole du gouvernement Talon 2 rassure que ces édifices économiques publics seront ouverts aux usagers dans quelques mois. C’est avec cette assurance que le SGAG a abordé le sujet social. Notons que dans le cadre du projet ARCH, le gouvernement du président Patrice Talon a pris une mesure sociale à l’égard des 10 meilleures élèves, filles, dans chaque département ainsi que des bourses pour les meilleures filles dans les séries scientifiques, des écolières en classe de CM1-CM2 et celles de la 6ème en Terminale. « Cette action participe à la mise en œuvre de la politique de promotion et de protection de la femme et de la fille que met en œuvre le gouvernement. », a expliqué Wilfried Léandre Houngbédji.

UEMOA, l’heure n’a pas encore sonné

L’autorité gouvernementale n’a pas clôturé sa conférence de presse sans répondre aux questions de ses amis et confrères. La question qui a retenu l’attention de la rédaction differenceinfobenin.com et celle du journal quotidien « Différence Info » du Groupe de presse « DIFFÉRENCE », et de tous, porte sur la présidence de l’Union Économique et Monétaire Ouest-Africaine (UEMOA) refusé par le locataire du Palais de La Marina. Cette décision a une explication réelle. À entendre le collaborateur direct du chef du gouvernement béninois, Patrice Talon ne veut pas présider l’institution juste pour le plaisir de présider. « Le Chef de l’État a été sollicité pour prendre la tête de l’UEMOA. Mais il a dit à ses pairs qu’il y avait des réformes qui devraient être opérées pour plus d’efficacité au niveau de l’institution. Et au nombre de ces réformes, il fallait voir dans quelle mesure le pays qui prend la tête de l’Union puisse aussi avoir la présidence du Conseil des ministres de l’UEMOA. », a d’abord évoqué Wilfried Léandre Houngbédji. D’après ses explications, cette requête du dirigeant béninois n’a pas encore reçu l’assentiment de ses pairs. « Le président Patrice Talon a considéré que l’heure n’a donc pas encore sonné pour lui de prendre la tête de l’institution. Il n’a pas voulu prendre la présidence juste pour l’honneur. », a partagé le conférencier.

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